Introduction :
Combien de fois avons-nous entendu notre cher père et grand-père respectifs: Jean nous parler de ses ascendants . Lui – même portait une chevalière reçue de son père , dont il ne situait pas bien l’origine exacte.
Il connaissait surtout l’histoire du Champagne Koch. N’était-il pas né à Avize , alors que son père exploitait encore ? Il parlait de sa grand-mère Marie La Marle, et dont le caractère ne semblait pas facile , et de bien d’autres chose encore.
Ceci décida Philippe Koch en 1971 à établir avec le maximum d’exactitude , quelle était notre origine la plus lointaine, et il effectua alors sérieusement cette enquête – consacrant tout son temps libre et profitant des vacances pour se rendre dans les lieux où cela était nécessaire , comme Heidelberg, Bad Kreuznach, Avize, Chaumont , Joinville…, car pour faire revivre le passé, il est essentiel de revoir les lieux où se sont déroulés les faits – auprès des préfectures, mairies, de la BibliothèqueNationale, du Musée de l’Armée, des notaires, des géomètres, des clubs de généalogie, de toutes les personnes de la famille susceptibles de donner une idée ou un renseignement, utilisant les quelques documents familiaux, qui ont survécu à l’éparpillement et aux guerres dont notre famille eut particulièrement à souffrir.
L’histoire qui suit ne rapporte que des faits exacts et précis, afin de bien en comprendre les incidences et permet de suivre depuis 1550 jusqu’à aujourd’hui , la vie de quatorze générations de Koch. Léopold Koch , né le 18 Janvier 1996 est actuellement le dernier descendant mâle connu à porter le nom .
Cette histoire de notre famille reconstituée essentiellement par amour filial et par l’intérêt porté à tous ces parents dont nous sommes issus comporte 3 parties.
Il convient d'adresser nos plus vifs remerciements au Cercle Albert Metzler de généalogie de Heidelberg, en particulier au diacre Herman Oskar Pertsch, et à Astrid Metzler, généalogistes , qui ont travaillé bénévolement sur l'histoire de notre famille, marquant les forts liens d'amitié Franco -Allemands quelques années après la guerre, et grâce à qui le déchiffrage des archives gothiques ainsi que de précieuses trouvailles ont été possibles.
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Astrid Metzler Heidelberg 1978
La première partie est constituée par notre origine germanique ; on y voit comment les Koch d’abord commerçants à Strasbourg , puis à Heidelberg devinrent peu à peu hôteliers .
Cette partie est totalement inédite et semblait inconnue . Les noms ont été francisés par simplification, et on tente d’en tirer les raisons qui ont incité le jeune Charles Koch à quitter ce milieu d’aubergistes allemands .
La seconde partie est l’histoire du Champagne Koch, la famille étant devenue française avec l’émigration de Charles Koch.
C’ est l’époque de gloire de notre famille qui atteint à la fin du 19ème siècle une position dominante dans l’industrie, et la bourgeoisie française.
La troisième partie est constituée de la période « post-Champagne » , consacrant l’éparpillement géographique et professionnel des descendants Koch, dont les seuls à porter le nom sont les descendants de Gustave Koch.
La ligne directrice choisie est la descendance mâle Koch, qui a perpétué le nom, du 16ème siècle à nos jours, à travers les frontières. Mais De nombreuses recherches généalogiques ont par ailleurs été faites dans les descendances des femmes , qui sont venues se ramifier au cours des temps sur cette lignée mâle et l’ont fait peu à peu évoluer : Familles Odenwald, Hessert, Gaide, La Marle, Thibault, Clouet,..